poème triste
Texte de Mélodie « poème triste » :
Jamais de ciel bleu.
Ne jamais entendre un petit oiseau chanter.
Ne jamais voir de fleur sous le soleil.
Rien que la nuit éternelle.
Texte de Mélodie « poème triste » :
Jamais de ciel bleu.
Ne jamais entendre un petit oiseau chanter.
Ne jamais voir de fleur sous le soleil.
Rien que la nuit éternelle.
CE QUI NE PEUT S’USER
Tout peut s’user,
Mais moi, je connais quelque chose
Quelque chose qui ne peut pas s’user ;
C’est la joue d’une maman,
Qui reçoit des baisers de son enfant.
Maurice Carême.
Delphine
Une flamme dans mon cœur
Je ne sais pas comment la décrire
Mais je la sens quand je soupire
C’est elle qui m’inspire
C’est grâce à elle que je respire
C’est cette femme
Qui ma déclaré sa flamme
Et en écrivant ce poème
Je lui dis je « t’aime »
Eyraud Nicolas
6°La Fontaine
Les oiseaux
Les oiseaux sont très jolis.
Mais leurs couleurs sont indécises.
Comme cet oiseau le cacatoès
Qui nous fait accomplir de grandes prouesses.
Ou le rouge -gorge.
Qui picore au matin l’orge.
Il y a aussi le perroquet
Qui n’est pas très coquet.
Adam
Mon chien
Mon chien Pitchou,
Est un peu fou-fou.
Pour mériter des caresses,
Il fait preuve de sagesse.
Quant il mange ses croquettes,
Il n’en laisse plus une miette !
C’est un ami,
Qui est de bonne compagnie.
Même si parfois il montre les dents,
C’est mon confident !
Nicolas
Chevaux
Je suis d’un village où j’entends
Les chevaux noirs, les chevaux blancs
Avec leurs yeux arabisants,
Leurs nez peuhls, leurs croupes latines,
Traîner tout le jour des racines
Et des surcharges de froment
Rien n’est plus beau qu’une jument
Plongeant son masque d’Orient,
Sa belle face métissée
Dans les rivières tempérées !
Catherine Paysan
Choisi par Mélody
LE PETIT HUBLOT DE MON COEUR
Canada canada
Mon petit canada
C’est la pomme la pomme qu’il nous faut
La pomme du Canada
La reine du Canada
Reinette du Canada
C’est la reine qu’il nous faut
La reine dans son panier
Dans son panier percé
Son Canada sous son bras
La reine s’en alla
Et la reinette du Canada
Son chapeau percé
Son panier sous son bras
Ses pieds dans ses sabots
Elle chantait
Lorsque le pélican, lassé d’un long long voyage
Long voyage long voyage
Et partit du pied gauche
Vous qui retournez du Cathai
Par les Messagerie
Quand vous berçaient à leurs féeries
L’opium ou le thé .
BENJAMIN PERET
Le relais
En voyage, on s’arrête, on descend de voiture ;
Puis entre deux maisons on passe à l’aventure,
Des chevaux, de la route et des fouets étourdi,
L’œil fatigué de voir et le corps engourdi.
Et voici tout à coup,silencieuse et verte,
Une vallée humide et de lilas couverte,
Un ruisseau qui murmure entre les peupliers,
Et la route et le bruit sont bien vite oubliés !
On se couche dans l’herbe et l’on s’écoute vivre,
De l’odeur du foin vert à loisir on s’enivre,
Et sans penser à rien on regarde les cieux …
Hélas ! une voix crie : En voiture, messieurs !
Gérard de Nerval
Poème choisi par Sylvai
Si son sort se
Trouve trop triste
Soit, si sa situation
Est embarrassante et émouvante
La lointaine lumière lactée
Qui qualifie quatre qualités
Esprit, entraide, égalité, équilibre
Autorisera alors à
Cette créature choix céleste :
Refuser racisme réapprendre respect.
*
Nous avons tous la malchance
D’avoir cru voir une différence
Avec les personnes qui ont du cœur
Et qui ont besoin de chaleur
Car si la couleur diffère
Nus nous sommes similaires
Et le respect c’est l’univers
Et univers ne rime-t-il pas avec Terre
Alors regarde toi dans un miroir,
Simplement pour voir
Comme tu leur ressembles.
La place de la concorde
Il n’y avait ce jour-là
Il n’y avait ce jour-là
que deux personnes dans Paris
dans Paris
un petit Monsieur à Montmarte
une petite dame à Montsouris
à Monsouris.
Du sud au nord du nord au sud
de bonmatin ils sont partis
sont partis
sur la place de la Concorde
sur la place de la Concorde
ils se sont rencontrés à midi
à midi.
Jean Tardieu
Justine